Dans un contexte ou le fonctionnement de l’économie canadienne et même internationale exigent une contribution importante de la part du consommateur, d’énormes pressions font surface suite à la publicité de manufacturiers de « biens » afin de créer une demande de la part du consommateur qui dans bien des situations la réalité est que ce besoin n’existe pas.
Le «shopping» est devenu une activité sociale et familiale acceptée par notre société, tout comme la participation à une joute de hockey ou de baseball. Malgré que cette nouvelle activité sociale ou familiale ne soit pas néfaste en soi même, elle peut facilement le devenir.
Il semble que selon certaines études canadiennes et américaines, l’accro du shopping est une maladie. En effet, des études américaines concluent que 6% des américains souffrent de ce trouble ou maladie compulsive. Habituellement, associés à la gente féminine, il semble selon les études que ce trouble ne connait pas de genre, ou de groupe d’âges spécifiques, tous les groupes y sont représentés.
La question que se pose devient « comment pouvons-nous identifier un proche ayant un comportement compulsif au niveau du shopping ou comment pouvons-nous nous y reconnaitre? L’article qui suit vous fera part des signes reconnus d’un accro du shopping et que pouvons nous faire pour changer notre comportement et retrouver notre équilibre.
Comment reconnaitre un «accro du shopping»
Selon les experts il y a sept signes qui sont des indicateurs qui déterminent qu’une personne est à un shopaholic, soit :
- Plusieurs items acheté se retrouvent non ouvert ou encore avec les étiquettes;
- Achat régulièrement d’item que vous n’aviez pas besoin ou que vous n’aviez pas planifié d’acheter;
- Une chicane ou une frustration vous pousse à faire des achats non planifié;
- La sensation d’une émotion forte lors de l’achat; (le high de l’alcoolique)
- Les achats sont suivis par une émotion de honte et de culpabilité;
- Vous cachez vos achats de vos proches;
- La sensation d’une grande frustration les jours ou vous ne faites pas de shopping.
De plus, il y a les conséquences financières désastreuses qui forcément viennent ce cheminement car très peu d’entre nous puisse dépenser sans compter et sans arrêt et les conséquences émotionnelles qui s’associent à une telle situation, soit les chicanes de couples amplifiées car la situation financière précaire continue de s’empirer.
Que faire si nous reconnaissons ces signes
Si vous reconnaissez ses signes pour vous-même ou pour un proche, ne perdez pas espoir. Il y a des gestes qui peuvent être posés qui pourrait vous aider, soit :
- Reconnaitre qu’il y a un problème et qu’il ne s’agit pas simplement d’un caprice. Le fait d’être dépensier est reconnu comme étant une addiction (maladie) tout comme l’alcoolisme, les jeux de hasard et même la drogue. La grande différence est que le shopaholisme n’est pas pris au sérieux et ses ravages se voient difficilement physiquement;
- Utilisé la méthode de ralentissement de l’achat, soit ne pas s’interdire un achat mais plutôt une fois l’item entre nos mains, le redéposer sur l’étagère et s’imposer un temps de reflexion pour prendre notre décision;
- Se débarrasser de vos cartes de crédit;
- Demander de l’aide à des proches ou à un professionnel. Pour les proches il sera important si vous recevez une demande d’aide de ne pas critiquer ou faire des reproches mais bien de donner de l’aide à cet acheteur compulsif. Cependant, protéger vos biens et ne leur faites pas de prêt d’argent, l’acheteur compulsif doit subir les conséquences de ses gestes;
Le point le plus important est de réaliser l’ampleur de notre problème et de passer à l’acte afin d’y trouver une solution.
Évolution de la manie à l’obsession
Il y a toujours plus d’un facteur qui amène au développement d’une obsession ou d’un comportement compulsif. Les facteurs reconnus comme étant les plus importants sont :
- Valeurs matérialistes : le bonheur s’achète;
- Faible estime de soi;
- Modèle reçu de ses parents;
- Maladie – déficit de dopamine : des recherches ont démontré que les personnes atteintes de la maladie du Parkinson qui prenne de la dopamine ont 30% de plus de chance de devenir acheteur compulsif;
- Bipolarité;
- Humeur anxieuse ou dépressive que l’on tente de calmer par l’achat de bien.
Conclusion
En cette période de l’année durant laquelle il y a des tous les magasins affichent des ventes magnifiques, que la tentation est excessivement grande d’acheter et que le temps des résolutions de l’année est encore présent parmi nous, il est important de faire un recul et de s’assurer que nos habitudes de magasinage sont saines.