Les spécialistes en finances conseillent tous de mettre de côté un coussin d’au moins 1000$ afin de faire face à des dépenses imprévues comme les frais de vétérinaire pour Pitou ou pour payer la facture inattendue du dentiste pour le plus jeune. Voici cinq trucs faciles.
« Plus tu dépenses pour des choses que tu n’as pas nécessairement besoin, moins tu en as pour l’épargne » – Pierre-Antoine Blain
1. Fixer un objectif
Vous rêvez d’un voyage dans le sud ou de vacances en Gaspésie? En mettant de côté 25$ par semaine ou 100$ par mois, vous épargnez facilement 500$ en six mois. « En mettant notre objectif par écrit, cela devient motivant un peu comme quelqu’un qui s’entraîne au gym. Il poursuit un but soit d’augmenter sa masse musculaire ou de perdre du poids », explique Pierre-Antoine Blain, conseiller en réorganisation financière.
2. Budget
En établissant son budget, on réserve un montant à chaque semaine de côté pour les imprévus. Malheureusement, le manque de discipline ou la tentation de « se gâter » prend trop souvent le dessus. Une façon de respecter son budget est de procéder à des achats intelligents. Les jeunes parents en savent quelque chose. Un ami leur confie que le sac de couches de telle marque coûte 20$ de moins dans un commerce reconnu. On prend la peine d’économiser. Surtout, on se récompense en plaçant ce montant dans notre compte épargne.
3. Compte à part
On demande à notre institution financière de prélever une épargne de 25$-50$ à chaque deux semaines. « C’est un bon vieux truc, dit Pierre-Antoine Blain. Si on a trop la tentation d’y toucher, on le transfère l’argent dans une autre banque. » À moins d’imprévu, on garde la discipline de ne pas piger de dedans.
4. Les bonis
Plusieurs emplois proposent des salaires de base avec bonis. « On garde notre salaire pour la vie courante et on place une partie de nos bonis pour constituer un fonds d’urgence », ajoute le conseiller. Certains employeurs défraient les coûts de cellulaire et de kilométrage. Si à chaque mois, on garde 50 $ dans un fonds d’urgence ou un CELI, au bout de six mois, on aura accumulé 500$.
5. Retour d’impôt
Si cette année, on cotise à REER, on garde cette même discipline en tête. On évite de succomber à la tentation de partir dans le Sud, en mars, avec notre retour d’impôt. On place une partie de côté et on en remet l’autre dans un REER. Question de nous assurer une sécurité financière à 70 ou 80 ans. À moins qu’on ait envie de travailler toute notre vie.
En conclusion, Pierre-Antoine Blain recommande de s’exercer pendant 21 jours au respect de son budget. C’est le nombre de jours nécessaires pour modifier une habitude. Tout cela devient une question de discipline. « En ayant un but, on finit par voir enfin la lumière au bout du tunnel », explique-t-il.
Et puis, quel soulagement de payer comptant une facture sans recourir au crédit.
À retenir
Dans son bureau, Pierre-Antoine Blain rencontre des gens qui gagnaient auparavant 50 000$ et doivent vivre maintenant avec un salaire de 25 000$. « Ils apprennent à diminuer leur train de vie. C’est comme un balancier. Plus tu dépenses pour des choses que tu n’as pas nécessairement besoin, moins tu en as pour l’épargne. »