Les Canadiens font désormais preuve d’une plus grande prudence au moment de faire des achats qui les contraignent à s’endetter auprès d’un établissement financier. C’est du moins ce qui ressort d’une nouvelle analyse qui a été menée dernièrement par des experts en la matière.
Ainsi, il s’est avéré aussi grâce à cette étude que la dette moyenne des ménages canadiens vient de chuter de 2 % durant la période allant du dernier trimestre de 2012 et le premier trimestre de 2013 pour s’arrêter à hauteur de 26 935 $ et ce, tout en excluant l’hypothèque.
D’autre part, le total des dettes a connu une baisse de 3,5 % par rapport à l’année dernière, mais cette baisse trimestrielle constitue une première depuis le troisième trimestre de 2011 et la plus conséquente depuis que ce type d’études est menée à partir de l’année 2004.
Bien que cette chute soit considérable, les experts estiment qu’il est encore trop tôt pour y voir une tendance. Pour preuve, il suffit de se rappeler du déclin qui a eu lieu en 2011 et qui avait été suivi dans la foulée d’augmentations subites en 2012.
L’effet des taux d’intérêt
La Banque du Canada a accueilli de manière positive cette tendance générale qui va vers une plus grande prudence financière chez les ménages canadiens. Cela est d’autant plus vrai concernant les hypothèques qui constituent la plus grande partie de la dette totale.
Néanmoins, la banque du Canada continue à mettre en garde les Canadiens qui risqueraient d’être pris de court quand les taux d’intérêt vont commencer à augmenter de nouveau.
Selon cette étude, un Canadien paie en moyenne 1398 $ à cause des intérêts sur sa marge de crédit et ce, tous les ans. De plus, ce montant risque d’augmenter de 350 $ si les taux d’intérêt venaient à augmenter ne serait-ce que d’un pour cent. Cette hausse s’élèverait à 699 $ si la hausse serait de deux pour cent. A cause du niveau très bas des taux d’intérêt, les taux de délinquance restent aussi bas concernant les différents produits de crédit.
Pour ce qui est de la dette à la consommation qui comprend également les dettes relatives aux cartes de crédit, aux marges de crédit, aux prêts remboursables par versements ou encore aux prêts automobiles, la totalité des provinces à l’exception de la Colombie-Britannique affichent un déclin trimestriel durant les trois premiers mois de 2013. Ainsi, la hausse a atteint le pourcentage de 3,7 % en Colombie-Britannique.