Dans le domaine de la faillite et des propositions de consommateurs, l’appréhension tourne souvent autour de la peur de tout perdre. Mais cette crainte est-elle justifiée? Voyons ce qu’en pense Stéphanie Auclair, membre précieuse de notre équipe de première ligne, reconnue pour son approche empathique du stress lié à l’endettement.
Depuis huit ans, Stéphanie recueille de l’information et démystifie l’insolvabilité financière avec une touche d’humour. Ses expériences en première ligne ont révélé des idées fausses qui, une fois clarifiées, apaisent les inquiétudes des personnes confrontées à des défis liés à l’endettement.
Examinons les aspects essentiels que Stephanie traite de manière experte lors d’une consultation avec elle.
1. Répondre aux préoccupations communes
Un exemple notable est celui d’une femme d’une cinquantaine d’années qui a hésité à demander de l’aide.
« Dans sa tête, elle pense qu’elle va perdre son auto », raconte Stéphanie.
Pourtant, si une voiture est louée ou financée, dont les paiements sont à jour, la personne va continuer à faire ses paiements et conservera son moyen de déplacement. «Nous, notre travail, c’est de s’occuper des autres dettes», explique-t-elle.
Dans la grande majorité des cas, les gens conservent leur véhicule.
Cependant, dans de très rares exceptions, une voiture payée peut devenir un bien saisissable lors d’une faillite. Toutefois, les exemptions sont nombreuses. Une personne, par exemple, a besoin de sa voiture pour :
- Continuer ses études et se déplacer à son établissement scolaire.
- Aller à la rencontre d’employeurs lors d’une recherche d’emploi.
- Se rendre à l’épicerie et subvenir aux besoins de sa famille.
- Avoir accès à des soins médicaux en allant à l’hôpital au CLSC ou à la pharmacie.
2. Dissiper les mythes
Stéphanie est souvent confrontée à l’idée fausse selon laquelle déclarer faillite équivaut à tout perdre.
À maintes reprises, elle dit :
«Les gens pensent que lors d’une faillite, tu perds tout. Ce n’est pas vrai,» déclare Stéphanie Auclair, agente d’information à nos bureaux.
Son message est clair : la faillite ne prive pas de tout.
3. Protéger les autres biens
La crainte de perdre des actifs financiers, tels que les fonds de pension, les REER, REEE, CELI et l’assurance-vie est très répandue. Voici des précisions importantes :
Le fonds de pension, le REER et l’assurance-vie, dépendant du bénéficiaire, sont insaisissables.
« Dans une faillite, le CELI et le REEE (Régime enregistré d’éparge-études) sont par contre saisissables », ajoute-t-elle.
Concernant le REER, seulement les cotisations des 12 derniers mois seront saisies.
Dans le cadre d’une proposition de consommateur, aucun actif n’est saisissable.
4. S’attaquer aux dettes d’impôt
Depuis 4 ans, Henri*, nom fictif, a omis de faire ses déclarations fiscales. «Nous référons des comptables, souvent à moindre coût, pour accompagner les débiteurs à mettre à jour leurs impôts», indique Stéphanie Auclair.
Du coup, le stress d’Henri diminue grandement en apprenant qu’il n’a plus 10 000 $ à payer au fisc. En réalité, sa dette fiscale sera comprise dans la proposition de consommateur ou la faillite.
5. Éduquer sur la réalité des cotes de crédit
Les gens, peu importe leur âge, s’inquiètent de leur dossier de crédit. Stéphanie Auclair et ses collègues apportent les nuances nécessaires advenant un renouvellement d’hypothèque, l’achat éventuel d’une maison ou l’accès à une carte de crédit.
Autant dans le cadre d’une faillite que d’une proposition de consommateur, deux séances de consultations sont offertes. Durant ces séances, des sujets comme le crédit sont abordés. L’objectif est de donner les outils et l’information nécessaires pour rebâtir sa situation financière pour le long terme.
Une chose est sûre : si la personne est libérée de ses dettes, tout devient possible.
6. Naviguer dans les défis économiques
Depuis un an, la jeune femme observe les conséquences de l’augmentation des taux d’intérêt et de la hausse vertigineuse de l’inflation et du coût du panier d’épicerie.
À cela s’ajoute le travail des agences de recouvrement qui a recommencé auprès des gens depuis la fin de la pandémie.
Son conseil est simple : respecter votre budget.
«L’important, dit-elle, c’est de vérifier où va votre argent.» Cela, on le sait tous, requiert une discipline digne des champions olympiques.
Entretemps, Stéphanie souhaite continuer longtemps son travail qui est apprécié par ses pairs. «L’équipe de première ligne chez nous fait un travail extraordinaire, commente Karine Clermont, conseillère en réorganisation financière. Les gens aiment leur approche.»
Chaque jour, la jeune trentenaire a l’impression d’apprendre quelque chose de nouveau. Son métier est gratifiant. Surtout à la fin d’un appel.
«Lorsque la personne me remercie en me disant : enfin, ce soir, je vais bien dormir», confie-t-elle.
Pour joindre Stéphanie Auclair, composez le 1 (877) 796-3427.
«Il y a quelques minutes, j’ai téléphoné à votre bureau pour la première fois. L’agente d’information, Stéphanie Auclair, a répondu à mes questions avec sa voix réconfortante et une touche d’humour. Elle m’a tout de suite mise à l’aise. Un grand bravo pour votre service à la clientèle. Continuez votre bon travail.
– Témoignage vérifié et authentique d’un client.